Présentation et objectif du parcours

Jusqu’ici, l’éthique animale ne faisait pas l’objet d’un parcours à part entière au sein du Master Éthique mais d’une spécialisation au sein d’un parcours. Un parcours « Éthique animale » verra le jour en septembre 2024, dirigé par François Jaquet (philosophie) et Cédric Sueur (éthologie). Il s’effectuera en deux ans et comprendra :

  • des enseignements d’éthique générale, où seront notamment présentées les principales théories morales et métaéthiques,
  • des enseignements spécialisés en éthique animale, consacrés à la question du spécisme et du statut moral des animaux, mais aussi à l’éthique des traitements concrets dont ces derniers font l’objet,
  • des enseignements de droit animalier, qui exploreront le statut juridique des animaux domestiques et sauvages, et proposeront une réflexion autour des améliorations des lois qui régissent l’utilisation des animaux dans nos sociétés,
  • des enseignements d’éthologie, qui permettront aux étudiants de cerner la diversité sensitive et cognitive du monde animal, par le biais de notions telles que la conscience ou la culture,
  • deux stages – un par année – à effectuer soit au sein d’un laboratoire de recherche soit sur le terrain (par exemple, auprès d’une ONG, au sein d’une association ou dans un cabinet d’avocats),
  • la rédaction d’un mémoire de fin d’études consacré à une question d’éthique animale et rédigé sous la supervision d’un expert du domaine.

Certains de ces enseignements sont des cours ex cathedra ; d’autres, des séminaires plus interactifs.

Fondamentalement pluridisciplinaire, ce cursus fournira à ses étudiants une solide formation de base en éthique générale et une formation approfondie en éthique animale. À son issue, ses diplômés auront acquis des connaissances sur la vie mentale des animaux, leurs relations sociales et leur comportement, et ils comprendront les enjeux éthiques que soulèvent les relations humains-animaux, les principales positions théoriques qui existent sur ces enjeux et les arguments mobilisés en leur faveur. Ils seront en outre capables d’évaluer ces positions et arguments de façon critique.

Insertion professionnelle

Dans le passé, nos étudiants ont su tirer parti du marché de l’emploi grâce à leur diplôme, et ce, dans divers secteurs professionnels. Parmi nos anciens diplômés, on trouve, entre autres exemples :

  • une animatrice dans une compagnie de Whale Watching à Vancouver
  • une vétérinaire référente bien-être animal à l’ordre des vétérinaires
  • un membre du comité d’éthique de l’Université de Strasbourg
  • une juriste à la Société Protectrice des Animaux
  • un training manager à Altertox Academy
  • une instructrice administrative au service de la protection de l’enfance au sein d’un conseil départemental
  • une cheffe de projet Smart City au Conseil départemental du Bas-Rhin
  • une juriste à la Fondation Brigitte Bardot
  • une chargée de Recherche Ethique Animale et Humaine chez EIQUS
  • une responsable du département « conseil » de l’Institut de recherche, d’information et de développement du droit animalier
  • une chargée de mission - Accompagnement des association dans le cadre du plan "France Relance" au sein de la Fondation Brigitte Bardot
  • une chercheuse en Médiation équine
  • une rédactrice en chef chez Humeco
  • une psychologue en lien avec la médiation animale
  • un président d'association de protection animale
  • une chargée de mission à la Maison des Sciences d'Alsace
  • une chargée de communication bien être animal chez Livre Officiel des Origines Félines
  • une chargée de mission cause animale à la mairie de Gagny 
  • une juriste chez AlterAlsace Energies en charge des dossiers de développement durable et d'éthique animale
  • un chargé de mission chez Match for Green
  • une juriste spécialisée dans la protection animale à la Fondation Assistance aux Animaux.

D’autres encore ont créé ou dirigent leur propre association. Cette liste, qui n’a pas vocation à épuiser le champ des possibles, illustre bien les débouchés professionnels qu’offrira le Parcours Éthique animale. Elle ne doit toutefois pas occulter la possibilité pour nos diplômés d’entreprendre une carrière académique. Certains de nos anciens étudiants ont ainsi poursuivi leurs études dans le cadre d’un doctorat en éthique animale.

Prérequis

Ce cursus étant pluridisciplinaire, il est ouvert à tout détenteur d’une licence, quelle que soit la matière étudiée jusqu’ici. Ses étudiants actuels comprennent tant des philosophes et des sociologues que des juristes et des biologistes. Le niveau de langue française attendu est C1.

Modalités d’admission

Documents à fournir :

En plus des documents standards, les candidats devront fournir une lettre de motivation.

Contacts :

En cas de questions, contacter :

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